Études portées par la SFET

Cheval de club

Etude sur la commercialisation des poneys Landais et des Pottok d’élevage au sein des centres équestres

© ANR poney landais

Suite à un constat de terrain de la part des éleveurs de poneys Landais et de Pottok, une étude a été menée début 2015 pour comprendre pourquoi ces deux races ne se retrouvent que rarement dans les centres équestres, y compris dans leur berceau de race. Ce travail montre que les produits de ces deux races proposés par les éleveurs correspondent dans la majeure partie des cas à la demande des établissements équestres, surtout pour les jeunes animaux de moins de cinq ans. En revanche, un manque de connaissance de leurs caractéristiques est relevé.

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Cheval de cour

Enquête exploratoire sur les pratiques des centres équestres et leur vision des équidés de travail

Autrefois, à la ferme, un cheval calme ou âgé dit « cheval de cour » restait à disposition pour différents travaux. Dans les centres équestres, un équidé de travail pourrait utilement remplacer le tracteur dans différentes fonctions : hersage de carrière, transports divers (fumier, paille, foin, eau …), transport de personnes, mais également pour l’hippologie, la voltige, l’équithérapie, etc. Dans les Pays de la Loire et en Poitou-Charentes, des professionnels font naitre et élèvent des chevaux Trait Breton, Cob Normand, Percheron, Trait Poitevin, ainsi que des Baudets du Poitou. Ces équidés présentent les aptitudes requises pour l’utilisation en centre équestre, à savoir docilité et polyvalence. Cependant, malgré ces constatations, les éleveurs remarquent que les équidés de ces

différentes races sont rarement utilisés au sein des centres équestres de ces deux régions. Face à cette situation, l’Association Nationale des Races Mulassières du Poitou, en partenariat avec la Société Hippique Percheronne de France, a souhaité réaliser une étude de marché pour en connaître les raisons, déterminer les attentes des centres équestres et les caractéristiques qu’ils recherchent pour leur cavalerie, leur proposer ce concept, et mettre en place, ultérieurement, une démarche de promotion ciblée à leur attention.

Principaux objectifs de l’étude :

© Asinerie du baudet du Poitou

Inventorier les pratiques des centres équestres des régions Pays de la Loire et Poitou-Charentes ;

Informer les centres équestres sur les aptitudes des équidés de travail ;

Sensibiliser les éleveurs à ce type de débouché et améliorer la synergie entre les associations des deux régions concernées ;

Inscrire l’utilisation des équidés de travail dans la ligne « développement durable » des établissements équestres sportifs ;

A terme : commercialiser des équidés de travail dans les centres équestres.

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Traction asine en maraîchage

Recensement des utilisateurs professionnels, inventaire des pratiques, & étude pour la mise en place d’un réseau de professionnels.

© Philippe Rocher

Dans un premier temps, une enquête « Traction animale en maraîchage » a été menée afin de recenser les maraîchers et leurs pratiques. Elle fait suite à l’observatoire économique et social des équidés de travail réalisé en2020 par la SFET. Des utilisateurs de chevaux, d’ânes et de mules ont répondu. Cependant, les réponses fournies par les utilisateurs de chevaux uniquement ne seront pas traitées dans l’étude.

Suite à cette enquête quantitative, des entretiens ont été menés afin de comprendre plus en profondeur les motivations, les bénéfices, les freins et les limites de la traction asine en maraîchage. Il s’agit de créer des données techniques et économiques et d’initierun réseau de professionnels afin de professionnaliser ces pratiques. Ces données seront notamment exploitées pour suivre l’évolution des activités de traction asine en France. Elles sont essentielles pour accompagner les projets d’installation. Par exemple, elles pourront être communiquées aux stagiaires intégrant les formations au sein de l’Ecole de l’ÂneMaraîcher afin de les guider au mieux dans leurs expériences. Dans un second temps, les témoignages obtenus par les entretiens avec des âniers maraîchers sont exploité afin de faire ressortir les facteurs de réussite, les points de vigilance et les opportunités de cette pratique.

Douze fiches d’exploitation maraîchères ont aussi été produites.

Télécharger la synthèse.

Télécharger les 12 fiches d’exploitation.

Lait d’équidés

Recensement des producteurs, inventaire des pratiques, & étude pour l’animation du réseau de professionnels.

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© ANCTC

La production de lait d’équidés est peu connue en France contrairement au lait de vache, de brebis ou de chèvre. On observe toutefois depuis quelques années une démocratisation du lait d’ânesse. En effet, le lait d’équidés possède diverses propriétés avantageuses pour la santé humaine et sa production peut paraître avantageuse pour certains producteurs. Cependant, les recherches sur le lait d’équidés sont encore limitées et un manque de données scientifiques est observable. Cela peut s’expliquer par la jeunesse de la filière qui est toujours en structuration. Comprendre les attentes et besoins des producteurs apparaît donc essentiel pour le développement de la production de lait d’équidés et favoriser l’installation de nouveaux producteurs en France.

C’est dans ce contexte que la SFET a eu la volonté de comprendre les techniques de production et de formaliser les attentes et besoins des producteurs afin de proposer des pistes d’animation pour le réseau de ces professionnels.

La population de cette étude est composée de 115 producteurs de lait d’équidés. Nous avons obtenu 56 réponses.

Le présent document a été réalisé par une étudiante de l’école AgroSup Dijon dans le cadre de son mémoire de fin d’études et suite à la volonté de la SFET de mieux comprendre la production de lait d’équidés. Ce document de synthèse a pour but de mettre en évidence les différences observées entre les productions de lait d’ânesse et de jument en France.

Une seconde étude réalisée par une autre étudiante vient compléter ce travail avec la création de 10 fiches technico-économiques (5 en ânesses laitières et 5 en juments laitières).

CHEVAL & VILLE (partenariat Ifce)

Recensement des collectivités et enquête socio-politique

BZ2A1364Depuis vingt ans, on constate une recrudescence du nombre de communes recourant au travail des chevaux de trait du fait d’une volonté politique et citoyenne de mener des actions en faveur du développement durable et de l’économie verte. Ces initiatives sont nombreuses, variées et elles impliquent un grand nombre d’acteurs publics et privés. Les enjeux de cette recherche sont d’une part d’obtenir une connaissance sociopolitique exhaustive des communes et des professionnels recourant au travail des équidés et d’autre part de mettre au point un outil collaboratif permettant la mise en réseau de ces différents acteurs.

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OBSERVATOIRE ECONOMIQUE ET SOCIAL DES EQUIDES DE TRAVAIL

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© Philippe Rocher

Depuis 8 ans, la SFET œuvre avec ses ANR, ses représentants, ses administrateurs, ses chargés de missionet ses partenaires, à la consolidation de ses races et à la reconnaissance des activités, métiers et emplois(non délocalisables) qu’elles génèrent…

Au modèle de l’observatoire réalisé par France ânes & mulets, qui permet depuis 2009 d’apprécier l’évolution des productions et activités générées par cette catégorie d’animaux, et dont les éleveurs et utilisateurs, déjà bien au fait de la démarche, participent activement à ce type d’enquête, nous avons initié en 2018 la création d’un observatoire spéci que pour la lière des équidés de travail.

En partenariat avec la Fédération des Conseils des chevaux et les Observatoires économiques régionaux (OER) – opérationnels depuis 2004, dont nous partageons la méthodologie, et avec lesquels nous avons mutualisé nos moyens humains et nos outils – nous avons donc rédigé un questionnaire correspondant aux activités de la lière. Il a été envoyé à plus de 7000 acteurs recensés avec l’aide des Conseils des chevaux, des Organismes desélection et des associations « spécialisées ».

On doit aux quelques 1500 répondants (avec un taux de retour de 22 %), qu’ils en soient ici remerciés, cette première photographie de NOTRE lière.

Nous saurons maintenant, chiffres à l’appui, expliquer à nos Élus, à nos Collectivités locales, à nos Administrations et à nos Ministères, en quoi leur sauvegarde, ou mieux, leur développement, est important pour l’économie locale et la dynamique du territoire national.

TELECHARGER L’OBSERVATOIRE 2020